Le travail est un vecteur important de sédentarité
La sédentarité est un comportement largement répandu au sein de la société française. L’INRS définit la sédentarité comme étant : “une position assise ou allongée maintenue dans le temps et associée à une faible dépense énergétique”. Selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) réalisée en 2021, 95 % de la population seraient exposés au risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique et le temps prolongé passé assis. Le travail est en partie responsable de cette tendance. En effet, les adultes passent en moyenne 12 heures par jour assis les jours travaillés, et 9 heures par jour assis les jours non travaillés selon le Ministère de l’aménagement du territoire et de la transition écologique.

Quels sont les risques de santé associés à la sédentarité ?
Passer une longue période dans une position assise prolongée est associé à une augmentation de nombreux risques pour la santé physique et mentale. En effet, la trop faible dépense énergétique entraîne des désordres métaboliques comme l’excès de sucre et de graisse dans le sang. Elle perturbe le débit sanguin et augmente également dans l’organisme le stress oxydant et les inflammations.

Comment mieux lutter contre la sédentarité au travail ?
La sédentarité n’est pas une fatalité. S’il est désormais courant de comparer la sédentarité au tabagisme en matière de risque de santé, la sédentarité n’est pas une dépendance. Des solutions existent et de nouvelles habitudes peuvent être ancrées chez les salariés. Il faut toutefois que les entreprises comme les salariés prennent conscience des conséquences de ce mode de vie. Or si des actions sont menées par les entreprises depuis de nombreuses années pour lutter contre le tabagisme, la lutte contre la sédentarité n’est pas toujours une priorité. Pourtant, des solutions simples peuvent être adoptées pour bouger plus, notamment au travail, et être ainsi en meilleure santé.
Par exemple :

Ne pas confondre sédentarité et inactivité physique
Organiser des cours de sport ou des challenges collectifs et solidaires en entreprise est également une bonne idée ! L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande d’effectuer 150 à 300 minutes (soit 1h30 à 5h) d’activité sportive d’intensité modérée à soutenue par semaine. Attention cependant, il est important de distinguer la sédentarité de l’inactivité physique. Il est possible d’être actif physiquement tout en étant sédentaire. Cela signifie qu’un collaborateur peut faire du sport plusieurs fois par semaine et atteindre les recommandations de l’OMS en la matière tout en ayant un mode de vie sédentaire, c’est-à-dire, en passant trop de temps assis. Dans ce cas, l’activité physique ne vient pas compenser les effets délétères d’un comportement sédentaire. Il est donc important de pratiquer à la fois une activité physique suffisante et de bouger plus au quotidien, notamment dans le cadre professionnel.
Le travail est une cause importante de sédentarité, qui est un facteur majeur de dégradation de la santé physique et mentale des salariés. Les entreprises doivent ainsi en faire un enjeu majeur et l’intégrer pleinement dans leur plan de prévention santé. En tant qu’expert de la prévention santé au travail, VerbaTeam peut aider les salariés à mieux prendre conscience des effets de la sédentarité et à amorcer un changement de leur mode de vie.