Le contexte des aidants en France
L’expression « aidants familiaux » définit des femmes et des hommes aux profils variés qui donnent régulièrement de leur temps pour un proche malade, âgé, en perte d’autonomie ou en situation de handicap.
De 8 à 11 millions d’aidants familiaux
En France, entre 8 et 11 millions de personnes prennent soin d’un proche. Ce chiffre, ou plutôt cette fourchette, du Ministère de la Santé et des Solidarité, s’explique par la difficulté à quantifier un rôle d’aidant qui n’est pas toujours revendiqué. Cela implique par conséquent :
- Celles et ceux qui rendent visite à un parent en perte d’autonomie tous les soirs pour le coucher ou prendre de ses nouvelles.
- D’autres qui se savent aidants car cette place entraîne des conséquences importantes sur leur vie quotidienne et nécessite un temps qui se calcule en heures quotidiennes et hebdomadaires.
L’importance des aidants devient en outre de plus en plus grande à mesure que le secteur de l’aide à la personne a du mal à recruter, principalement en raison de rémunérations trop faibles et de contraintes horaires et physiques difficiles. Un autre facteur va aussi accélérer le besoin : l’augmentation de l’espérance de vie.
Des enjeux sur la santé physique et mentale des salariés
Les aidants assurent une contribution inestimable à la société en veillant sur leurs proches et sont eux-mêmes soumis à de nombreux défis et stress quotidiens :
- Le manque de temps libre qui empêche d’avoir une soupape pour respirer, alors que la vie suit son cours par ailleurs avec les enfants, le conjoint, et bien sûr, le travail
- La fatigue accumulée qui agit sur la santé dans sa globalité
- Le stress lié à toutes les conséquences précédentes
- Sans oublier une part d’angoisse personnelle liée au changement de comportement du proche aidé et de la relation entretenue avec lui, en amont et pendant cette phase de la vie. De nombreux adultes se retrouvent ainsi dans une position difficile sur le plan psychologique par exemple avec l’inversion des rôles quand ils doivent faire la toilette de leur parent.
- Arrivent ensuite les coûts financiers liés aux soins lorsque l’aide est destinée à un enfant, ou que le proche vit au domicile, avec l’éventualité d’aménager leur temps de travail et perdre ainsi une partie de leur carrière professionnelle.
Quels sont les recours possibles pour les aidants ?
Dans le Code du travail, il existe trois types de congés applicables aux salariés aidants :
- Le congé de proche aidant (CPA) de 3 mois renouvelable, en temps partiel ou fractionné, mais limité à 1 an sur toute la carrière professionnelle
- Le congé de présence parentale (CPP) pour prendre soin d’un enfant de moins de 20 ans gravement malade, en situation de handicap ou accidenté, limité à 14 mois sur 3 ans pour un même enfant
- Le congé de solidarité familiale (CSF) pour aider un proche en raison de la gravité de son état de santé (parent, frère ou sœur, personne partageant le domicile ou personne de confiance), à temps partiel ou fractionné.
S’ajoute à cela le don de congés offert par les collègues, un dispositif officialisé en 2018 pour tous les proches aidants.
Des dispositifs peu appliqués
Or, comme le montre France Stratégie dans son étude RSE en 2022 sur l’engagement des entreprises pour leurs salariés aidants, ces dispositifs sont encore mal connus de part et d’autre. Ils sont donc rarement utilisés. Ainsi, aucun indicateur extra-financier dans les entreprises du CAC 40 n’existe sur le sujet et « seulement 6 mentionnent les salariés aidants dans leur reporting » et les cabinets de conseil ne citent pas le sujet dans les tendances RSE.
Pour autant, cela ne signifie pas que les entreprises n’y sont pas attentives, mais elles agissent au cas par cas, comme le souligne cette enquête. Et le sujet commence tout juste à émerger. Par conséquent, peu d’entreprises savent aujourd’hui comment apporter un soutien concret aux aidants, sans empiéter sur leur vie privée.
À l’inverse, les entreprises directement concernées comme les assurances, le secteur médical et l’aide à la personne sont beaucoup plus impliquées dans cette thématique.
Quels sont les freins ?
La méconnaissance des dispositifs provient de divers facteurs qui freinent la prise en compte des besoins des aidants :
- La peur de mélanger vie professionnelle et vie privée
- Les clichés parfois associés à l’aidance, un terme qui sous-entend « absentéisme » pour ses managers et ses collègues
Or, comme le souligne l’enquête de France Stratégie, les entreprises sont dans leur rôle quand elles prennent en compte la situation de l’aidant.
Quelles sont les solutions possibles en entreprise pour aider les aidants ?
En amont, impliquer les différents acteurs
La Direction est le premier vecteur d’une culture d’entreprise qui favorise la prise en compte des difficultés personnelles. Sans pour autant favoriser des salariés, elle doit se montrer ouverte pour trouver des solutions.
Le manager et les plus proches encadrants sont aussi des acteurs essentiels. Mais c’est bien sûr la médecine du travail qui peut le plus facilement recueillir la parole et impulser une prise en charge auprès des ressources humaines.
Le service d’assistance sociale joue un rôle prépondérant directement au sein de l’entreprise. Le salarié aidant peut se confier à ce professionnel externe et obtenir un véritable soutien sur le plan pratique et psychologique.
Les différents axes pour accompagner les aidants
En plus des congés cités plus haut et qui sont à la portée de toutes les entreprises, d’autres leviers sont possibles aujourd’hui :
- L’aménagement du temps de travail : proposer des horaires de travail flexibles pour permettre aux aidants de prendre soin de leurs proches tout en continuant à travailler. Cela peut inclure du temps partiel, ainsi que le télétravail.
- Des programmes de soutien : en tant qu’avantage social, des formations sur la question des aidants, mais aussi une prévention sur-mesure pour la santé mentale et physique ou encore un coaching spécifique sont des possibilités.
- Un accompagnement des collaborateurs : dans leurs démarches pour soutenir leurs proches, comme le service d’assistants sociaux de VerbaTeam. Ces experts dressent un bilan de la situation afin de proposer un éventail de solutions, un programme d’action, et enfin comment obtenir un financement. Il s’agit d’accompagner l’aidant dans ses démarches, et de le mettre en relation avec les prestataires, par exemple pour l’aider à trouver une place en établissement d’accueil de jour pour son proche.
- La création d’une communauté d’entraide entre les salariés concernés pour avancer dans les démarches et trouver une oreille attentive.
- La reconnaissance et la valorisation des compétences et savoir-être acquis par les aidants (organisation, adaptation, gestion du stress, empathie, etc…).
Mais d’autres sujets doivent aussi être considérés, à commencer par la rémunération. Les effets du statut d’aidant sont délétères dans bien des cas, en particulier parce que, régulièrement, la personne aidée est logée au domicile de l’aidant, entraînant des frais importants. À cela s’ajoute une forte représentation des femmes parmi les aidants, dont le salaire est encore inférieur à celui des hommes.
Les entreprises sont dans leur rôle lorsqu’elles apportent un soutien aux aidants, tout en maintenant le droit à la discrétion de leurs salariés. De cette manière, elles reconnaissent l’importance de leur contribution et fournissent de réels leviers pour concilier travail et responsabilités des aidants.
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Santé des salariés et entreprise : quels sont les changements observés ?
Des salariés avec de nouvelles priorités de vie…
La crise de la COVID-19 a bousculé le monde du travail et a changé les priorités des salariés. Désormais, ces derniers recherchent un meilleur équilibre de vie, plus de flexibilité notamment grâce au télétravail mais aussi plus de sens dans leur vie professionnelle. Les salariés attendent un environnement de travail qui favorise la qualité de vie, le bien-être et la prise en compte de leur vie personnelle.
…mais aussi de nouveaux risques de santé
Du côté de la santé, il existe une véritable fragilité post-COVID. En effet, la crise a accru certains risques liés à la dégradation de la santé mentale, à la sédentarité, aux maladies cardio-vasculaires, aux cancers et aux addictions.
Le baromètre sur l’absentéisme d’AXA, publié en juin 2022, montre que les dépressions et les burn out représentent les risques psychologiques et psychiatriques les plus élevés et touchent plus particulièrement la population des 30-50 ans (36 %). 63 % des RH estiment la santé mentale comme un sujet prioritaire dans leur entreprise (étude quantitative menée par AXA auprès de décideurs RH en mai-juin 2021).
La crise de la COVID-19 a accéléré la sédentarité des salariés. Les confinements à répétition, la fermeture des salles de sport, la généralisation du télétravail ont accentué un mode de vie déjà trop sédentaire. Depuis la fin des restrictions, cette sédentarité perdure notamment avec la banalisation du télétravail plusieurs fois par semaine. Selon l’Anses, 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Aujourd’hui, seuls 5% des adultes ont une activité physique suffisante pour être protectrice. En France, plus d’un tiers des adultes cumulent un niveau de sédentarité élevé et une activité physique insuffisante.
Emploi des seniors et accompagnement des aidants et maladies graves : les sujets majeurs à venir
De nouveaux enjeux sont également à prendre en compte : le maintien dans l’emploi des seniors, les aidants et les maladies graves.
Si jusque dans les années 90, le départ à la retraite des seniors par anticipation était favorisé pour laisser la place aux jeunes actifs, la tendance s’est inversée ces dernières années. Face au coût de financement des retraites et à l’allongement de la durée de la vie, les seniors vont devoir rester plus longtemps dans l’entreprise. Aujourd’hui, 56,1 % des 55-64 ans sont en emploi en France selon la DARES. Ce chiffre enregistre une hausse continue depuis 20 ans. Or, l’absentéisme touche plus fortement la population des seniors. Leur maintien dans l’emploi en bonne santé est donc un sujet central dans les années qui viennent.
Concernant les aidants, on estime qu’entre 8 et 11 millions de personnes soutiennent quotidiennement une personne en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Les aidants peuvent souffrir à leur tour d’épuisement et ont du mal à concilier leur vie personnelle avec leur vie professionnelle. Les entreprises doivent prendre en compte ce phénomène qui va s’accentuer dans les années à venir notamment en aménageant les temps de travail.
Enfin, l’évolution des modes de vie entraîne de plus en plus de maladies graves chez les personnes en âge de travailler. Ces affections longue durée sont un facteur croissant à prendre en compte dans la santé des salariés. 25 % de la population active serait touchée par une maladie chronique d’ici 2030 (Les maladies chroniques, avis du conseil économique, social et environnemental présenté par Michel Chassang et Anne Gautier, juin 2019).
Prévention santé : un levier d’attractivité pour les entreprises ?
Les entreprises évoluent sur le sujet de la prévention santé car elles ont conscience de la montée des risques humains mais aussi de la demande croissante des salariés et des candidats d’une meilleure qualité de vie en entreprise.
Un levier de marque employeur
Actuellement, les tensions sur le marché de l’emploi sont importantes. Les entreprises ont du mal à recruter et les pénuries de main d’œuvre touchent de nombreux secteurs. Selon l’enquête annuelle de la Banque de France, 58 % des chefs d’entreprise sont confrontés à des difficultés de recrutement. Pôle Emploi a identifié 23 métiers particulièrement en tension avec parmi eux les métiers de la métallurgie, de la construction, des transports, de l’éducation et le secteur sanitaire. Désormais, ces secteurs pénuriques doivent rechercher des leviers d’attractivité pour pouvoir recruter. Travailler sa marque employeur devient un véritable enjeu pour attirer des candidatures. Favoriser le bien-être des salariés, mettre des actions en place pour prévenir les risques et s’engager clairement pour une meilleure qualité de vie au travail sont des arguments de poids pour fidéliser les employés et permettent de sortir du lot lors des entretiens de recrutement.
Une attente forte des salariés
Depuis la crise de la COVID-19, les salariés attendent de plus en plus que les entreprises prennent soin de leur bien-être et de leur santé physique comme mentale. C’est ce que montre une étude de JLL immobilier reprise par Pôle emploi : ”46 % des salariés souhaitent que leur entreprise veille à leur santé physique et mentale.” Les entreprises doivent aller bien au-delà de l’installation d’un baby-foot et prendre le sujet à bras-le-corps ! Les entreprises qui auront du succès seront celles qui sauront prendre soin du bien-être de leurs salariés.
L’entreprise : un territoire de prévention santé légitime
Les pouvoirs publics sont plus que jamais favorables à la mise en place de politique santé dans chaque entreprise. La loi santé du 31 mars 2022 renforce le périmètre d’action des services de santé au travail :
• Renforcer la prévention et la santé du collaborateur au sein de l’entreprise
• Lutter contre la désinsertion professionnelle des collaborateurs
• Prévenir les risques santé qui peuvent apparaître au sein d’une organisation
• Améliorer le suivi médical des salariés en renforçant le rôle de la médecine au travail
Un autre dispositif témoigne de la volonté d’impliquer de plus en plus les entreprises dans la prévention santé. En passant de la QVT à la QVCT, les pouvoirs publics souhaitent également favoriser un travail de fond pour améliorer la qualité de vie et les conditions de travail des salariés en agissant sur l’ensemble des facettes de l’entreprise (organisation, fonctionnement, cadrage, etc.).
Quelles sont les solutions efficaces ?
Choisir le bon dispositif de prévention
Plusieurs types de dispositifs existent avec des coûts et des modalités différents en fonction des publics ciblés. Au-delà des traditionnels « check-up » destinés aux cadres dirigeants, des actions de prévention ciblées et accessibles ont vu le jour afin de démocratiser les bilans de santé dans les entreprises. À vous de choisir la bonne formule en fonction de vos besoins.
S’appuyer sur des données fiables pour prendre les bonnes décisions pour la santé de ses salariés
Désormais des dispositifs permettent de récupérer des données anonymisées issues de baromètres qui permettent de mieux comprendre le contexte. Les entreprises peuvent donc s’appuyer sur des chiffres précis pour analyser les facteurs de risque présents dans leur organisation. Ces données permettent aux entreprises de piloter plus efficacement leur programme de prévention santé. Elles peuvent ainsi mieux prioriser leurs actions, doser leurs efforts et obtenir des résultats plus performants.
Ces indicateurs doivent être suivis dans le temps pour mesurer l’impact des programmes de prévention sur le long terme. Il existe deux catégories d’indicateurs :
● Ceux qui prennent en compte le risque déjà avéré dans l’entreprise (les accidents du travail, le taux d’absentéisme…) ;
● Ceux qui essaient en amont de prendre le pouls de l’entreprise, faire un état des lieux du bien-être des salariés et d’anticiper les risques possibles.
Bien communiquer : la clé de la réussite !
Certaines entreprises peuvent disposer de programmes de prévention santé ambitieux sans que personne ne le sache ! Afin de ne pas être confronté à ce type de situation, voici les prérequis indispensables pour réussir le déploiement de vos actions en interne :
- Tout d’abord, la direction doit parrainer le programme et le porter en interne. Le management doit être totalement engagé dans cette démarche avec une stratégie dédiée pour faire adhérer les équipes à ce service qui leur est proposé.
- Bien communiquer sur ces sujets est essentiel. Souvent, l’entreprise a tendance à être trop discrète ou au contraire à noyer les salariés sous trop de messages qui finissent par brouiller l’information. Réfléchissez en amont aux grands objectifs de votre programme de prévention et donnez de la cohérence et un sens général à votre démarche. Ensuite, identifiez bien les publics pour chaque action proposée. Élaborez des messages sur-mesure afin que chacun se reconnaisse et perçoive les bénéfices en lien avec sa situation. Prenez bien en compte les problématiques de chaque public. Les femmes ont une perception de la santé qui leur est propre par exemple. Si elles ont tendance à plus s’occuper de la santé de leurs proches, elles sont plus enclines à négliger la leur. En matière de soins, 35 % des femmes ont l’impression de subir des clichés ou stéréotypes liés à leur sexe comme le révèle une étude menée par AXA Prévention en 2020. Cette démarche demande une réflexion profonde et une communication tout en finesse notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer des sujets cachés. Par exemple, les aidants est une population qui ne se reconnaît pas sous cette appellation. Il faut donc trouver d’autres astuces pour les cibler. D’autres sujets sont cachés ou tabous mais pour autant présents dans les entreprises. C’est le cas pour les troubles psychologiques ou encore les situations nécessitant un recours à une assistante sociale. Là encore, la communication doit être adaptée afin que ces publics se saisissent de l’aide proposée en toute confiance et en toute confidentialité.
Les aidants familiaux : un rôle essentiel
Les aidants jouent un rôle essentiel pour venir en aide aux personnes handicapées et/ou aux personnes âgées. Le soutien qu’ils apportent peut être un soutien dans les actes de la vie quotidienne, un soutien moral, un soutien financier ou encore un soutien matériel.
Des aidants confrontés à de nombreux risques
Les aidants sont confrontés à de nombreux risques tels que la dégradation de leur état de santé et une situation d’isolement relationnel, à travers la diminution des activités sociales.
Dans les cas les plus extrêmes, les aidants doivent faire face à différentes formes de souffrance psychique. L’aide est chronophage et nécessite de faire de nombreux sacrifices. Les aidants peuvent ainsi rencontrer des difficultés d’accès aux soins ou bien connaître une évolution de leur situation financière du fait de la perte de revenus (passage à temps partiel, abandon d’un emploi…).
Aider ceux qui aident : un enjeu aussi pour l’entreprise
L’aide aux aidants est d’abord un enjeu de société. Depuis quelques années, plusieurs avancées ont été obtenues dans ce domaine : création du congé de proche aidant, développement des formules de répit…
Mais c’est également un enjeu fort pour l’entreprise, avec des impacts en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Avec une question centrale : comment inclure et aider les salariés en situation de vulnérabilité ?
Il s’agit aussi d’un enjeu fort en matière de ressources humaines (RH) : comment aider les aidants à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle ? Comment limiter les jours d’absence tout en laissant au salarié aidant la possibilité d’accompagner son proche âgé et handicapé ? Alors qu’une étude récente montre que « les proches aidants développent des savoir-faire et des savoir-être à partir de leur expérience », comment repérer et utiliser au mieux ces compétences dans l’entreprise ?
Enfin, l’aide aux aidants est un élément clé de la performance des entreprises. L’OCIRP, union d’institutions de prévoyance à gestion paritaire, a ainsi montré dans une récente étude que « le soutien aux salariés aidants (informations, outils et dispositifs disponibles) est un levier de performance pour l’entreprise pour 74% des responsables interrogés. »
Stratégie en faveur des aidants : de nombreux leviers à activer
La stratégie des entreprises en faveur des aidants peut s’articuler autour de trois axes : l’évaluation des besoins du salarié aidant, la simplification de son quotidien et la protection de la santé du salarié aidant.
Les dernières évolutions législatives renforcent encore la reconnaissance des aidants, à travers la revalorisation et l’extension du congé proche aidant dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022. De quoi créer un terreau favorable à une meilleure prise en compte des aidants dans l’entreprise.